Parc immobilier
Evolution du patrimoine
L’année 2022 a été marquée par le conflit en Ukraine. Cumulées à d’autres facteurs, ces tensions géopolitiques ont contribué à accélérer des déséquilibres économiques au niveau mondial, que ce soit par le retour de l’inflation, la hausse brutale du prix des matières premières, notamment énergétiques, ainsi que la pénurie de différents composants et matériaux.
En ce qui concerne l’immobilier suisse, l’immigration, le ralentissement de la construction et la hausse des taux hypothécaires renforcent la pénurie de logement locatif, en particulier dans le canton de Vaud où le taux de logements vacants atteint 1,1% au 1er juin 2022 selon l’OFS .
Dans ce contexte, le parc immobilier direct suisse de l’institution a pleinement tenu son rôle de valeur refuge permettant de dégager une performance positive de 6,05 % avec un taux de vacance inférieur au marché.
La Caisse a maintenu ses investissements dans le patrimoine existant, avec une politique d’entretien active et responsable, ainsi que la réhabilitation de 5 bâtiments. Ces rénovations ont permis en outre de créer une quarantaine de logements supplémentaires par densification (aménagement des combles ou surélévation).
En 2022, la CPEV a augmenté son offre locative de 181 logements par l’acquisition de quatre immeubles à Lancy, Prilly, St-Livre et Renens. Une offre renforcée par la mise en valeur des immeubles Eglantines à Morges, avec 91 nouveaux logements.
Patrimoine de la CPEV en 2022
291
Immeubles
8'613
Appartements
0,44
Taux de logements disponibles (%)
338
Nouveaux appartements intégrés au parc
Coup de projecteur - Rénovation d'une immeuble à Lausanne
Une rénovation afin de diminuer l’impact énergétique et améliorer le confort
Ce bâtiment à Lausanne (Montelly 27) , datant de 1978, était un gros consommateur énergétique. La Division immobilier de Retraites Populaires a étudié et a réalisé cette réhabilitation selon le règlement de la Ville de Lausanne, dans un objectif de diminuer son impact énergétique et environnemental. Profitant du projet ainsi que d’un droit à bâtir existant, les surfaces locatives ont été augmentée de plus de 450m2 et la parcelle a été ainsi densifiée.
Réduction de la consommation énergétique
La réhabilitation de l’immeuble a permis de réduire drastiquement la consommation en énergie fossile du bâti existant. Les travaux sur l’enveloppe et le raccordement au chauffage à distance ont diminué la consommation de 80%, soit de 550 à 100 mégajoule/m2. La combinaison de ces deux axes d’action représente une réduction de l’ordre 55 tonnes de CO2 en moyenne par an.
Accessible et respectueux de l’environnement
La surélévation des deux niveaux à la mansarde a été entièrement réalisée en bois. Les accès à la mobilité réduite a également été pris en compte ceci dès l’accès à la parcelle jusqu’aux terrasses des 2 nouveaux attiques. Ce degré de rénovation n’aurait pas pu aboutir sans une étroite collaboration entre les mandataires et les entreprises régionales ainsi qu’une utilisation de ressources respectant l’environnement.